Indications des greffes osseuses verticales et horizontales

Evolution des concepts

EVITER LES GREFFES VERTICALES
Les greffes osseuses ont été introduites en implantologie dans les années 80 (Boyne 1980, Tatum 1986). Elles se sont démocratisées quand le traitement implantaire, plus limité à l’édenté total à la mandibule et au maxillaire, s’est étendu à l’édentement partiel postérieur
En ce temps, les conditions pour l’obtention de l’ostéointégration étaient draconiennes
la hauteur osseuse résiduelle (HOR) minimale sous le sinus permettant de placer des implants de manière classique était de 13 mm (Henry et al. 1993), car les implants plus courts que 13 mm étaient considérés comme des implants à risque.
A l’aide de nouveaux implants, de nouvelles technologies et d’une actualisation des connaissances il est possible de tirer vers le bas la HOR minimale nécessitant la mise en oeuvre de greffes osseuses

EVITER LES GREFFES HORIZONTALES
Dans le secteur antérieur où l’esthétique est primordiale, la largeur de crête doit accommoder non seulement le diamètre des implants qui peut varier entre 3.25 et 4.0 mm mais il doit assurer encore 1 mm au niveau palatin et au moins de 2 mm au niveau vestibulaire (Saadoun 2004, Testori et al. 2006).
Une largeur de crête suffisante n’est pas toujours disponible, et rapidement une procédure d’augmentation latérales est indiquée.
Cependant, les greffes horizontales dans le secteur antérieur mettent en jeu des chirurgies auxquelles le praticien non chevronné a peu accès.
La mise en oeuvre d’une nouvelle instrumentation comme la chirurgie piezo-électrique connue encore sous le nom de chirurgie ultra-sonique permet de contourner la difficulté, de se passer de sites donneurs et utiliser au mieux le volume horizontal disponible.